ZeroAvia développe des avions à hydrogène grâce à la simulation numérique d’Ansys

ZeroAvia développe des avions à hydrogène grâce à la simulation numérique d’Ansys
Photo ZeroAvia

Ces solutions permettent le développement et la certification d’avion à pile à combustible réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre pour un transport aérien plus durable.

ZeroAvia, leader de l’aviation durable, intègre les solutions de simulation numérique d’Ansys (NASDAQ: ANSS) afin de générer automatiquement un logiciel de contrôle conçu spécialement pour réduire les émissions polluantes liées au trafic aérien. La technologie de ZeroAvia produit 90 % moins d'émissions que les turbines fonctionnant au combustible et permet une réduction des coûts d’exploitation substantielle auxquels s’ajoutent une optimisation accrue des conceptions et une sécurité maximum, grâce au savoir-faire d’Ansys.

Pour conforter la fiabilité et l’efficacité opérationnelles de ce logiciel, ZeroAvia a démontré le potentiel du vol zéro émission en pilotant le plus grand avion à hydrogène-électrique au monde, un Piper Malibu.

Le trafic aérien est aujourd’hui une des sources d’émissions de gaz à effet de serre les plus importantes au monde. Le système ZeroAvia utilise l’électricité générée par un panneau solaire pour faire fonctionner une pompe de compression d’air. Lorsqu’il est combiné avec de l’hydrogène stocké dans un réservoir embarqué, l’oxygène de l’air comprimé réagit avec l’hydrogène dans la pile à combustible pour produire de l’électricité pour alimenter un moteur d’avion électrique. L’eau est la seule émission de ce processus – pas de gaz à effet de serre à base de carbone.

Ainsi, grâce à l’utilisation du logiciel SCADE d’Ansys, les ingénieurs ZeroAvia peuvent concevoir de manière automatique la solution de contrôle et de développement de la pile à combustible tout en accélérant sa certification et en évitant des erreurs de codage traditionnellement coûteuses.  En outre, la technologie de simulation numérique répond à des enjeux stratégiques et à des besoins multiples, physiques et multiphysiques, notamment l’analyse structurelle, la dynamique des fluides, l’interaction fluide-structure, l’électromagnétique et l’électromécanique. ZeroAvia profite également du logiciel d’analyse Ansys medina pour approuver les aspects sécuritaires des avions à hydrogène.

« Sans Ansys, nous serions toujours en train d’écrire du code pour une application de haut niveau, ce qui aurait augmenté le développement et la vérification » déclare Youcef Abdelli, Chef Technology Officerv à ZeroAvia. « Pour la certification du système, nous utilisons la simulation Ansys pour prendre en charge les aspects critiques de la conception des moteurs hydrogène-électriques - y compris la chaleur, la sécurité, la certification, le stress, la fatigue et le levage. En ce qui concerne les aspects critiques de la conception des avions à hydrogène, y compris la conception thermique, la sécurité, la certification, le stress, la fatigue et le levage, nous ne pouvons désormais nous passer des solutions de simulations numérique d’Ansys »

Les ingenieurs ZeroAvia travaillent sur des groupes motopropulseurs allant de 250 kilowatts (pour les petits engins tels que le Piper) jusqu’à 5 mégawatts pour les grands avions, notamment de l’aviation civile. ZeroAvia pilotera bientôt un avion Dornier 228 modernisé, pour tester en vol son produit d’entrée sur le marché - un groupe motopropulseur hydrogène-électrique de 600 kW conçu pour les avions de 9 à 19 places qui sera commercialisé d’ici 2024.

« La simulation Ansys est utilisée depuis longtemps pour le code de contrôle des avions, nous sommes donc ravis de voir que les start-ups avec de nouvelles idées comme ZeroAvia se tournent vers Ansys pour accélérer le développement de leur avion à pile à combustible », déclare Walt Hearn, vice-président des ventes mondiales et de l’excellence client chez Ansys. « En réduisant les émissions du trafic aérien, leurs groupes motopropulseurs hydrogène-électriques soutiendront les efforts mondiaux visant à enrayer le changement climatique. »

Communiqué de Ansys